Salut à tous

Voilà quelques trop nombreuses semaines que je n’ai pas eu une minute à moi, mais aussi que je n’ai pas pris le temps d’une récréation halieutique…

1h00 à perdre ce soir, et hop, c’est décidé, je vais faire un tour sur un secteur que j’affectionne à 1/4 d’heure de chez moi!

Ça fait très longtemps que je n’ai pas mis les pieds sur mon coin à gros cheucheus, un bras vif de l’Aveyron d’une centaine de mètres de long vraiment sympa et super agréable.

 

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Arrivé sur place, c’est calme, il n’y a personne, la rivière est tout à moi!

je pose mes fesses au bord de l’eau et contemple les alentours tranquillement en montant ma Gatti. L’eau est basse mais pas encore trop basse.

Les gobages sont là, je surveille attentivement la bordure en face où les gros cheucheus se calent en temps normal.

 

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J’accroche un petit parachute brun cher à mon ami Denis, je suis prêt…

J’aperçois des ablettes en pagaille, quelques gardons sont en maraude, mais pas l’ombre d’un gobage de chevesne.

Je commence ma partie de pêche en essayant de cibler mes gobages, mais ce n’est pas évident, il y a vraiment beaucoup de petits blancs.

 

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Je fais du « posé/levé avec les ablettes, ça m’amuse 5 minutes, mais ça devient vite énervant, ma mouche n’a pas le temps de faire une dérive correcte qu’une petite est dessus…

Je change de secteur, en avançant d’une vingtaine de mètre, sur la bordure d’en face j’aperçois un mouvement qui me plait bien.

 

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Premier passage, rien, suivant rien… j’hésite à repasser dessus.

Je m’accroupis et j’attends, je scrute ce petit contre-courant où j’ai déjà à plusieurs reprises sorti des 45cm voir plus!

Les gobages reprennent, bien espacés, je me décide à lancer premier passage et hop! un joli cheucheu bien vif de 25cm… j’en espérais plus.

 

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J’en ferai une bonne demi-douzaine de la même taille sur la continuité de la bordure, mais je reste perplexe… où sont passés mes amis des années précédentes???

Ils ont visiblement été remplacés sur les postes par la génération suivante. mais que sont-ils devenus? sont-ils remontés plus haut en pleine rivière? je n’en sais rien, et j’espère juste que la génération qui les a remplacés grossira elle aussi tranquillement dans ce bras où ils restent normalement d’une année à l’autre.

 

Je continue à vadrouiller en douceur, je prends plaisir à redécouvrir ce coin qui a vu mes premiers lancés et mes premières mouches il y a déjà un bon nombre d’années maintenant.

 

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Quelques rotangles et gardons viendront gouter à ma mouche. j’en raterais un wagon, c’est une bonne école du ferrage le petit blanc!

 

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Il se fait tard, voilà plus d’1h que je suis là et le soleil commence à disparaitre.

Comme ça fait du bien ce calme. Je m’assoie sur les galets, je décroche ma mouche et la range dans la boite… je regarde l’eau couler à mes pieds.

 

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Voilà le récit d’une petite sortie régénératrice comme je les affectionne, sans pression, au calme.

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A très bientôt pour la suite des aventures

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